There are no translations available 1.01. Topographies végétales (Distinction spéciale) Additif : Stephanie Bender, Philippe Beboux, Gael Ginggen Le dispositif consiste à peindre sur le sol les courbes de niveau topographiques tout au long du parcours piéton, avec un intervalle de distance verticale de deux mètres. Le dénivelé général étant de 340 mètres, la végétation lausannoise varie considérablement entre le haut et le bas du parcours. Son inventaire botanique localisé est rapporté en négatif sur les bandes peintes. Le jury apprécie particulièrement la fonction signalétique offerte par cette proposition, sa présentation didactique convaincante et la mise en relation de la convention topographique abstraite avec sa réalité botanique. 1.02. « Sillons chantez » (Distinction) Atelier les2cyclopes, Marion Dutoit+Etienne Panien, Armand Camuset, Raphael Girouard Le projet propose d’installer trois bandes de cosmos plantées sur le plateau du Biopôle en exploitant la rupture de pente offerte par le talutage. Les cosmos laissent place à une pergola, permettant au visiteur de parcourir le jardin d’abord à niveau, puis par en dessous. Ces trois bandes sont placées en correspondance visuelle avec les trois tours de Valmont. 1.03. La chambre d'or, une fabrique dans un parc (Mention) François Méchain, François Chomienne Le dispositif consiste à ensemencer un champ rectangulaire oblong avec des plantes annuelles à floraison bleue (lin, bleuet et phacélie) de manière à créer une surface rappelant le lac, puis à y disposer un conteneur qui fonctionne comme la « camera oscura » de Kircher. Un trou pratiqué dans la paroi (sténopé) permet au visiteur de contempler le grand paysage comme une projection. L’ensemble du dispositif est une « fabrique » conceptuelle, qui postule qu’un paysage n’existe qu’à partir du moment où il est « inventé » par l’être humain. 1.04. Planetary Garden (Distinction) Auxiliadora Galvez Perez & Izabela Wieczorek Face au grand paysage, les auteurs proposent un jardin introverti qui fait pivoter le regard du visiteur dans la direction verticale, mettant en relation le sol jardiné et la voûte céleste. L’introversion est réalisée au moyen d’un bâti en bottes de foin, disposé sur la prairie. Il propose ainsi des liens d’affinité entre végétal et bâti. Le jardin offre la possibilité d’une visite à la fois diurne et nocturne. 1.05. Rhize (Mention) Anouk Van Oordt, Elena Cogato-Lanza, Marcellin Barthassat, Laurent de Wurstemberger, Daniel Künzi Ce projet traite de l’épaisseur du territoire, que les hommes transpercent pour y installer un métro et que la rivière met à vif en l’érodant. Au creux du vallon de la Vuachère, l’homme utilise le végétal pour stabiliser les berges; il entretient une forêt à haute futaie et l’aménage pour l’agrément des riverains. Les auteurs mettent en évidence cette collaboration entre nature et artifice en attirant l’attention sur d’infimes détails - cavités creusées dans la molasse par le ruisselement, racines dénudées - avec un dispositif minimal de contentions et de cheminements en pleine pente. 1.06. fourMilière M2 (Mention) Atelier du Bocal, Armelle Barrière, Fanny Derobert Le jury a choisi de retenir cette proposition comme contrepoint du projet « rhize ». Le projet des auteurs consiste à importer dans le vallon les signes du chantier du métro (filets de plastique orange, rubans de marquage, etc.) pour superposer le travail de creusement l’homme et l’effet d’érosion de la rivière. De cette manière, ils soulignent le caractère d’artefact de cet espace d’apparence naturelle. 1.07. De cocon en cocon (Mention) Luisa Pineri, Giovanni Luca Licheri, Cristina Boo Sedano, Kripko Laslo Les auteurs se proposent de disposer une série de cocons dans le territoire, comme un signe végétal énigmatique dans le contexte urbain. Ces cocons, de taille variable, sont composés d’une structure ovoïde en branches de saule tressées, d’une toile de jute et de substrat ensemencé. Les essences sont notamment choisies en fonction de leur potentiel apicole. Disposés dans le quartier de villas de Champ-Rond, dans l’espace public comme dans l’espace privé, ces cocons sont proposés aux habitants comme éléments d’appartenance à une collectivité. |