There are no translations available 3.01. Horizons (Mention) collectif vfb, Jerôme Classe, Florian Delon, Taro Ernst, Stéphane Magre S’inspirant des paysages du vignoble, recouverts de filets, les auteurs proposent une modification du parc de Solitude en installant un praticable au-dessus de plates-bandes fleuries. Le visiteur peut s’allonger et « flotter » à quelques centimètres au-dessus des fleurs. 3.02. Secret de gouttes (Mention) Alexander Schmid, Carole Collaud, Nadia Delia Lanfran Le long des escaliers de Solitude, il existe un mur de soutènement sur lequel on trouve un microcosme de fougères et de mousses. Les auteurs se proposent d’intensifier cette colonisation en augmentant localement l’hygrométrie. Par ailleurs, en retombant sur des plaques métalliques, les gouttes produisent une ambiance sonore aléatoire qui concurrence la rumeur ordinaire de la circulation. 3.03. Green Trap (Mention) Adrien Rovero, Christophe Ponceau Entre les deux tabliers du Pont Bessières et de la ligne M2, les auteurs installent un dispositif simulant une toile d’araignée géante. En son centre, un filet contenant du substrat permet aux plantes grimpantes de coloniser peu à peu la toile. Pour les voyageurs du métro, le projet donne l’impression d’avoir emprunté un train fantôme. Mais où est donc l’araignée géante ? 3.04. Green Tower (Second Prix) Ex Studio, Ivan Juarez+Patricia Meneses Sur le pignon étroit qui termine l’ensemble des bâtiments sis entre la ruelle Cheneau-de-Bourg et la ruelle du Rôtillon, les auteurs installent un échafaudage praticable planté d’essences multicolores à croissance rapide. Ils créent ainsi une relation entre leur installation végétalisée et les façades bariolées de cet ensemble architectural, tout en offrant au visiteur une perception multiple, proche et distante, de cet assemblage. 3.05. Et in Arcadia ego (Distinction) Claire Cazenave, Thierry Boutonnier, Lucas Goy Le projet consiste à mettre en scène le processus d’élevage d’animaux de rente (moutons), des conditions de leur installation (prairie par hydroensemencement) à leur consommation en méchoui à la fin de la manifestation, en passant par la fertilisation des sols par leurs déjections. Le caractère subversif de l’installation de ce « paysage arcadien » réside dans le fait qu’il amène la campagne en ville dans sa réalité crue, démystifiant au passage une construction idéologique du paysage. Le mythe de la terre originelle et bucolique de l'Arcadie est confrontée à sa propre destruction.
Lien: www.etinarcadiaego.fr |