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1er Prix:
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Restons sur le tapis
Erika Gedeon, artiste, Zürich (CH)
Stefan Schmidhofer, architecte-paysagiste, Zürich (CH)
Regina Bitter, architecte-paysagiste, Zürich (CH)
Andreas Hoffmann, Zürich (CH)
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Critique: Ce projet propose une citation stylistique subtile des années 50, qui reconnaît la qualité remarquable du jardin de l'ERACOM et du bâtiment qui le borde, édifié par l'architecte Jacques Brugger. Il établit une analogie entre l'espace urbain et un espace domestique de la même époque pour y insérer un tapis reproduisant un modèle décoratif daté de 1956. Cette stratégie subtile offre, aux yeux du jury, l'occasion de recourir au thème traditionnel de la mosaïculture, qui revêt ici une pertinence remarquable car elle révèle la qualité ignorée de l'espace urbain existant.
Le jury souhaite, en attribuant le premier prix à ce projet, souligner que des moyens traditionnels offrent la possibilité de renouveler radicalement la perception de l'espace public, à la condition d'être mis en oeuvre avec subtilité et sensibilité. Par sa qualité, ce projet critique paradoxalement la tradition de la mosaïculture, quand celle-ci est utilisée sans relation à son contexte, dans la seule perspective d'une décoration consolatrice destinée à faire oublier la ville.
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2ème Prix:
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L'escalier d'eau
Thilo Folkerts, architecte-paysagiste, Berlin (D)
Spax Architekten GmbH:
Sibylle Thomke, architecte, Bienne (CH)
Sven Harttif, architecte, Bienne (CH)
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Critique: Les auteurs du projet délaissent le jardin de l'ERACOM pour se focaliser sur le talus séparant l'Arsenic et le Skate Park, à l'aplomb de l'itinéraire du Flon. Ils disposent un train de quatre containers sur la pente, dans lesquels ils aménagent trois étangs peuplés de nénuphars. Le quatrième, situé en amont, est pour sa part rempli de terre, afin de permettre aux visiteurs de contempler les étangs en contrebas.
Le jury apprécie la simplicité monumentale et saisissante de ce projet, qui évoque très efficacement le destin de la rivière mise en tunnel. Ils encouragent d'ores et déjà les autorités municipales à envisager le maintien de ce projet au-delà de la durée de la manifestation.
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Mentions:
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Empreinte végétale
Marc Lampe, architecte-paysagiste, Rotterdam (NL)
Jacqueline Schwarz, architecte, La Croix-sur-Lutry (CH)
Yves Staub, architecte, Lausanne (CH)
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Critique: Le projet consiste à disposer une trace géométrique sur le sol, traversant les bâtiments de l'ERACOM et de l'Arsenic. Il s'agit d'une bâche phosphorescente imprimée de branchages d'arbres, dont la disposition souligne la déclivité du terrain. De nuit, l'effet peut être poétique. Le jury critique la disposition choisie par l'auteur, qui ne permet pas une vision générale de l'intervention. D'autre part, le fait que ce dispositif traverse par endroits des voies carrossables met en crise le principe même de l'intervention. Cependant, un tel projet pourrait être utilement repensé sur un site plus approprié, ce que le jury propose aux organisateurs de concrétiser en confiant un mandat d'étude à ses auteurs.
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Lampyre
Teres Wydler, artiste, Zürich (CH)
Marcel Fürer, architecte-paysagiste, Wetzikon (CH)
René Grautstück, Uster (CH)
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Critique: Ce projet de nature narrative prend prétexte d'un événement singulier et méconnu de l'histoire lausannoise, la colonisation de lucioles du sud des Alpes survenue en 1940 dans le parc du Bourget, à la suite d'une exposition temporaire. Y ayant trouvé un biotope particulier et limité à ce parc, ces lucioles offrent depuis, chaque année, le spectacle de leur ballet lumineux saisonnier. Le projet évoque cet événement en installant une série de réflecteurs lumineux sous la petite passerelle sise au Nord du bâtiment de l'ERACOM. Il s'agit donc d'une intervention nocturne. La modestie et l'efficacité de ce projet incitent le jury à recommander sa réalisation aux organisateurs.
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Citations:
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Carrés en feu
Christian Schubarth, architecte-paysagiste, Genève (CH)
Ralv Fust, pyroartiste et architecte, Berne (CH)
Jacques Falquet, biologiste, Meyrin (CH)
Cédric Flückiger, cinéaste-vidéaste, Genève (CH)
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Palmatifide
Pierre Bonnet, architecte, Genève (CH)
Philippe Clochard, architecte-paysagiste, Montreux (CH)
Robert Ireland, artiste, Lausanne (CH)
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Dérèglement climatique: Gelée blanche
Décosterd & Rahm, associés, architectes, Lausanne (CH)
Sébastien Chevances, architecte, Lausanne (CH)
J-F Charmoy, architecte-paysagiste, La Croix-sur-Lutry (CH)
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Métaphore
Pierre Thibault, architecte, Québec (CDN)
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Cosmopolites
Carsten Diez, architecte, Saarbrücken (D)
Hanno Dutt, architecte-paysagiste, Saarbrücken (D)
Brigitte Glässl, géographe, Saarbrücken (D)
Marcus Jansen, artiste, Leipzig (D)
Igor Torres, architecte, Saarbrücken (D)
Peter Weeg, architecte-paysagiste, Saarbrücken (D)
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Vibrations
Nathalie Leroy, paysagiste, Paris (F)
Bureauparis:
Thomas Krähenbühl, architecte et designer, Paris (F)
Gilles Burst, architecte et photographe, Paris (F)
Gala Marchal, architecte et scénographe, Paris (F)
Kai von Ahlefeld, styliste et web-designer, Paris (F)
Cauri Jaye, acteur et vidéo-designer, Paris (F)
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Infrarouge
AWP - Paris + ACS - Lisbonne
Alessandra Cianchetta, Rita Almada Negreiros, Marc Armengaud, Matthias Armengaud, Arnaud Hischauer
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