Entre 1951 et 1953, une grande halle de transbordement est édifiée selon les plans de l'ingénieur Alexandre Sarrasin. La couverture de ce grand espace s'appuie sur deux parois longitudinales distantes de 36 mètres. Elle est composée d'une alternance de voûtes et de dalles basses suspendues. La lumière pénètre dans cet espace par les tympans des voûtes.

Le plateau ferroviaire de Sébeillon offre un grand espace dégagé s'ouvrant vers l'Ouest à la manière d'un grand balcon urbain. Une série de quais de déchargement ponctue cet espace. Celui-ci est bordé d'un long talus, de près d'un kilomètre de long, qui domine la voie rapide du trafic voyageurs.

Le site présente l'aspect d'un no man's land, dans lequel une nature secrète point entre les rails. Une intense activité nocturne et clandestine s'y déroule cependant, caractérisée principalement par la prostitution de rue.

la saxifrage à trois doigts
(saxifraga tridactylites)
l' échappée des pelouses sèches (plante
des pelouses sèches se retrouvant dans
le ballast des gares de marchandise du
fait que le trafic y est moindre).